Au-delà de vos croyances : la vérité et la magie

La vérité, habituellement ce sont les faits, les faits de nos expériences, en particulier celles qui se répètent toujours, par exemple : le soleil se lève à l’est.

Parfois on croit que quelque chose est la vérité mais on peut découvrir que ce n’est pas le cas : la terre est plate.

Et puis il y a les faits improbables que nous refusons de considérer comme vérité : marcher sur les braises.

Nous sommes pourtant très souvent témoin dans notre vie de petits miracles : miracles de guérison, miracles de magiciens, miracles d’athlètes, miracles de la science. Et du coup, nous devons adapter nos croyances. Car ce sont nos croyances qui définissent malheureusement la frontière entre possible et impossible.

En libérant votre conscience et votre pensée des croyances, ces petits programmes agaçants, vous découvrirez que de nombreuses choses sont possibles. Moi, par exemple, j’ai eu un doigt de pied raccourci par les entités spirituelles d’un guérisseur brésilien. Et puis j’ai été opéré de multiples fois avec d’excellents résultats par un guérisseur philippin qui pouvait mettre ses doigts dans le corps des gens sans douleur, ni anesthésie.

On croit trop souvent qu’on doit croire pour pouvoir vivre des choses exceptionnelles. En fait, il faut plutôt ne pas avoir de croyance. « Ne pas croire : qu’on ne peut pas » par exemple, ou « ne pas croire : que ce n’est pas possible ».

Aurais-je pu être aidé par ces guérisseurs si mes croyances avaient dicté ma conduite, si elles m’avaient poussé à ignorer ces possibilités, à les juger impossibles? Certainement pas. Le premier aspect, donc, des croyances, c’est qu’elles vont nous dicter notre conduite, bloquer ou orienter nos actions par la force de notre pensée et de nos émotions.

Le second aspect des croyances est celui de briques élémentaires, d’atomes de la pensée ou de la création. La croyance « je suis nul » ou « je ne peux pas changer cela » oriente votre vie, vos expériences de manière à ce qu’elles se vérifient sans cesse. Pour percevoir cela, je vais essayer de vous faire faire une petite expérience. L’expérience étant votre meilleur atout, rien ne vaut un petit exercice pour comprendre ce que je veux dire.

Je dois d’abord vous apprendre à effacer. Car, OUI, il est possible d’effacer vos croyances, comme vous effacez un programme sur votre ordinateur. C’est très facile. Il faut juste essayer.

Essayez de penser ainsi : vous êtes le maître de votre corps et de votre énergie, vous êtes une âme et une conscience et vous pouvez créer ou dé-créer. Certes, vous avez été conditionné (hérédité, société) à croire que vous étiez impuissant ou incapable de vous modifier, de vous changer ou d’effacer ce qui vous déplaît. Or ceci n’est pas vrai, ce sont toujours des croyances. Voici un premier exercice qui vous permettra de retrouver votre vraie puissance. Je vous propose de dire à haute voix, en ayant le désir sincère que ça marche, la phrase suivante : « J’efface toutes les croyances de tous types qui me font croire que je ne suis rien, que je ne suis pas puissant, que je ne peux pas me changer, que je ne peux pas me contrôler, m’aider ou me transformer comme je le souhaite, que je ne peux pas effacer et j’efface toutes mes croyances de ce type partout où elles existent ».

Parfait. Vous avez appris à effacer. Vous allez rire car en fait, c’est un très vieil outil, un outil que vous connaissez. Habituellement vous appelez cela l’oubli. Votre limitation consiste à croire que c’est un processus inconscient alors qu’en fait, il peut tout à fait être utilisé consciemment.

Exercice pour libérer son mental

Le mental est un outil formidable mais d’une manière générale il faut bien reconnaître que nous pensons trop. La plupart des gens ne sont pas capable d’arrêter leurs pensées volontairement pendant une minute. Essayez pour voir. Mettez un chronomètre et essayez de ne pas penser le plus longtemps possible. Dès qu’une pensée surgit, stoppez le chronomètre. Vous allez le constater : nous avons beaucoup moins de contrôle sur notre mental que sur notre corps! On peut beaucoup plus facilement s’empêcher de manger, de faire pipi ou de dormir.

Pourquoi est-ce ainsi? Y avez-vous déjà réfléchi?
Je vais vous proposer un exercice pour vous redonner plus de contrôle sur votre esprit tout en vous montrant que la cause principale de ce bug est à chercher dans nos croyances.

Dites à haute voix : « je dois croire » et écoutez si cela sonne vrai ou faux. Le faux est un absolu, c’est 0; le vrai est une gradation de 1 à 10. Puis dites aussi « je dois penser », « je dois penser tout le temps », « je dois réfléchir », « je dois toujours réfléchir ». Et notez vos résultats.

Vous pouvez ainsi mesurer votre conditionnement, car il s’agit bien d’un conditionnement familial et social et rien d’autre.

Pour vous en libérer, dites à haute voix: « j’efface toutes mes croyances et conceptions comme quoi je dois penser sans arrêt, comme quoi je dois croire, comme quoi je dois réfléchir sans arrêt, qu’il faut le faire, que j’y suis obligé, que c’est toujours nécessaire, que ce sont mes meilleurs outils, qu’il n’y a rien d’autre de mieux, que je n’ai pas le choix, que je ne peux pas arrêter mon esprit et ma pensée, que penser sans arrêt est le propre de l’homme et j’efface tout cela et toutes les croyances similaires partout où c’est nécessaire pour me libérer de ces conditionnements. »

Qu’est-ce que cela vous fait? Ressentez-vous quelque chose? Une détente? De la confusion? De la légèreté? De la gaieté? C’est que cela fonctionne. Laissez passer ce moment de processus et regardez ensuite si vous arrivez à mieux contrôler votre mental. Accueillez les autres croyances qui sont en vous à ce sujet et effacez-les aussi avec une phrase similaire. Faites le durant toute la journée.

Le lendemain, testez-vous à nouveau avec les phrases: « je dois croire, penser ou réfléchir » et vérifiez leur niveau de vérité sans regarder vos résultats du jour d’avant. Si ces niveaux ont baissé c’est qu’il s’est passé quelque chose. Après, il suffit de profiter de ce relâchement mental pour découvrir que le mental n’est pas la quintessence de notre être mais seulement un outil, un outil pour percevoir le monde et non pour le contrôler.

Publié dans Recto Verseau 2018.